Pièce de théâtre

 

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Histoire du bâtiment ayant abrité

la Compagnie Française d'aviation ...

 

 

... et coup de projecteur sur sa restauration magnifiquement réussie

 

 

- Un grand merci à Mmes Royer Ag Almoubareck et Prouteau du CAUE d'Angers-Avrillé

- Merci à M. Philippe Cayla, cousin de Jean Maridor

- Merci à Monsieur Pierre Babin

pour leur sympathique aide apportée à la réalisation de cette page

 

 

   Laissé à l'abandon depuis 1947, ce bâtiment chargé de mémoire vient de retrouver une nouvelle vie au service de l'architecture, qui vient de débuter par son inauguration, la deuxième de son histoire, le vendredi 14 octobre 2005, par Monsieur le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Retour sur le passé prestigieux de ce site …

 

 

LES DEBUTS DE L'AVIATION :

    Il faut remonter à 1902 pour voir des activités aériennes se développer, ce qui entraîne, en 1907, la création de l'Aéroclub angevin qui prendra le nom d'Aéroclub de l'Ouest le 1er janvier 1909. Celui-ci sera le fer de lance de nombreuses activités qui se développent sur l'ensemble du département. En 1913, un terrain de 1 260 m2 est remis à la Ville d'Angers par le Comité d'Aviation de l'Anjou. Ce terrain est situé en bordure de la route nationale d'Angers à Avrillé et contigu à l'extrémité Nord-Ouest du terrain de manœuvres de la garnison d'Angers. L'année suivante, le 16 mai, une halte d'atterrissage est inaugurée grâce aux talents de négociateur de Pierre Gasnier du Fresne, co-fondateur de l'Aéroclub. Ce site sera dédié aux activités aéronautiques jusqu'en 1997, année où l'aérodrome est transféré à Marcé (49140).

    En 1920, le premier des centres d'entraînement des pilotes de réserves est créé suite à la visite du secrétaire d'Etat à l'Aéronautique, Monsieur Flandrin. Ces centres prendront plus tard le nom de Cercles Aériens. Un centre d'entraînement de pilotes civils est créé en 1922. Il est placé sous la direction de Paul-Louis Richard, représentant la Société France Aviation, dont le siège est à Boulogne Billancourt, et qui possède déjà plusieurs centres d'entraînements et trois écoles à travers la France (cette entreprise changera son nom en Compagnie Française d'Aviation, à une date qu'il n'est pas possible de préciser). Trois années de tractations seront nécessaires avec l'entreprise Delaunay-Belleville, qui possède des locaux en bordure de la halte d'atterrissage. Le ministère de la Guerre de son côté insiste sur la nécessité des écoles pour l'armée, tant sur le caractère indispensable du système des bourses de pilotage que sur l'intérêt que présente une école décentralisée, et demande le soutien de la Ville d'Angers. Cela se traduit par un arrêté préfectoral du 23 mai 1925 qui instaure la vente du terrain et des immeubles de la Société Delaunay-Belleville à la Ville d'Angers pour la somme de 100.000 Francs. Ces immeubles comprennent un hangar à essence, un hangar à moteur, deux ateliers, deux bureaux et une loge de concierge. Il en ressort finalement l'installation d'un centre d'entraînement et d'une école de pilotage dans les locaux de cette société. Enfin, un bail, d'un loyer annuel de 8.000 Francs, est signé le 1er novembre 1925 entre la ville et Paul Louis Richard pour la location d'un terrain de 10 000 m2, au lieu-dit "Le bois des petites filles", sur la parcelle cadastrale n°1112 - section A du cadastre d'Angers. L'école occupe alors des locaux en bois.


    Suite à une délibération du Conseil Municipal du 21 juillet 1927, la Ville décide de vendre les constructions et les hangars de l'école à l'Aéroclub de l'Ouest. Cependant, elle verse une subvention annuelle à condition que le terrain soit utilisé par une école d'aviation civile-militaire. A présent, l'école loue ses locaux à l'Aéroclub et non plus à la Ville. Par lettre du 30 septembre 1927 à Pierre Gasnier du Fresne, Robert Morane, de France Aviation, se félicite de l'initiative prise par son Aéroclub. Le Ministère de la Guerre, de son côté, apporte son soutien à cette initiative.

    Mais très vite, la Société France Aviation échange des correspondances entre les différentes parties. Elles témoignent de l'inadaptation des locaux pour la formation de la vingtaine de pilotes dont le nombre est susceptible d'aller jusqu'à cinquante. Elle attire également l'attention sur le mauvais état des hangars et leur nombre insuffisant. Certains avions doivent être démontés et parqués dans un entrepôt situé près de la rue de la Chalouère. La décision semble être prise très vite de construire un nouveau bâtiment.

 

 

UNE NOUVELLE ECOLE :

    Il faut noter qu'il n'existe que très peu d'archives sur cette décision de construire une nouvelle école. On peut légitimement supposer que les allemands ont peut-être détruit les archives lors de l'occupation de l'école. En outre, le bombardement du site de Boulogne Billancourt a également entraîné la destruction des archives.

    On peut néanmoins dire que la Compagnie Française d'Aviation est entrée en possession d'un terrain situé en bordure de la route nationale d'Avrillé. Le projet de construire une nouvelle école, la troisième en France, inclut également une réflexion sur l'amélioration de la piste.

    Un concours semble avoir été organisé, tel qu'il ressort des projets des architectes Henry Jamard et Ernest Bricard. Finalement, le projet de ce dernier est adopté et, avec la collaboration de Henri Enguehard, futur architecte des Bâtiments de France, la Compagnie Française d'Aviation fait construire en 1937 – 1938, sur le terrain de 8 hectares, un édifice de deux étages, d'une longueur de 90 mètres sur 8 mètres de large, d'une superficie de 1 890 m2, parallèle à la route nationale d'Avrillé, sur une orientation Est-Ouest.

    Contemporain du "Trocadero" et reflet de son style, le bâtiment de la CFA est le rare témoin angevin de l’architecture monumentale des années 30, d'inspiration "Bauhaus", utilisant le matériau "béton armé" caractéristique de l’entre deux guerres, les lignes perpendiculaires et les surfaces vitrées. Son style et son matériau sont en harmonie avec les bâtiments des terrains d’aviation d’alors, comme l’ancien aérogare du Bourget où est installé le Musée d l'Air.

    Symétriques d’un vaste portique de caractère monumental débordant la ligne du toit en terrasse, deux ailes aux larges baies confèrent au bâtiment par leur envergure une majesté toute aéronautique. Elles abritent au rez-de-chaussée les salles de cours, l’administration, le réfectoire et la cuisine, alors qu’à l’étage se trouvent les dortoirs avec leurs chambrées. Le sous-sol constitue un vide sanitaire efficace, avec caves, chaufferie, coursive de circulation, débouchant au niveau du rez-de-chaussée par des vasistas.

    Le portique central supporte à l’intérieur un escalier desservant des paliers d’observation clos de rambardes en tube et qui accède à la plate-forme de contrôle dominant l’aérodrome. Symétriquement, des escaliers comportant des paliers avec trou d’homme et tube de descente de pompier, desservent l’étage des dortoirs.

    Le sol du portique est, à l’intérieur, recouvert d’une vaste mosaïque, oeuvre du mosaïste angevin renommé Isidore Odorico (1893-1945): une escadrille d’avions entoure une cocarde sur fond de sigle CFA. On retrouve des mosaïques de motif géométrique en revêtement de sol sur l’ensemble du rez-de-chaussée et de l’étage, dont les douches.

    Une remarquable sculpture en béton, réalisée par l’angevin René Guilleux, décore le pilier installé au milieu du porche central. Elle représente un aviateur casqué vêtu de cuir tel Mermoz, soutenant une hélice. au-dessus de la sculpture, le sigle "CFA" est gravé dans la pierre. En dessous est gravé Compagnie Française d'Aviation. Et pour la petite histoire, le mot Aviation avait perdu son i. Mais heureusement, quelqu'un l'avait préservé et l'a rapporté lors des journées du patrimoine et il a pu ainsi être recollé et retrouver ainsi sa juste place. Comme on peut le voir, on retrouve ce sigle dans toutes les parties du bâtiment, comme au-dessus des portes extérieures où il est réalisé en fer forgé doré à l'or, ou sur l'imposte de la porte vitrée de la porte Nord. Et pour qu'il soit bien visible de loin, il est installé au-dessus du porche, sur lequel il est réalisé en lettres métalliques laquées en couleur rouge.

    Un grand soin a été apporté à la réalisation de ce bâtiment avec le souci du détail comme la qualité des menuiseries. Le recours à des artistes talentueux qui réalisent les parties décoratives prouve les ambitions de prestige de la Compagnie Française d'Aviation.

 

    L'aéroclub fait élever à l'entrée du terrain d'aviation un monument commémoratif des grandes étapes de l'aviation en Anjou sur lequel est relaté, entre autres, le premier vol de René Gasnier en 1908, la première course de ville à ville en 1910, le premier grand circuit aérien en 1912, la fondation du premier centre d'entraînement des pilotes en 1920, la création de la première course des douze heures d'Angers en 1934. Ce monument est inauguré le 29 janvier 1939 en présence de nombreuses personnalités.

    Finalement, le 1er septembre 1939, la nouvelle école accueille ses premiers élèves. Deux jours plus tard, la France déclare la guerre à l'Allemagne. C'est dans ce contexte particulièrement sombre que ces jeunes garçons suivront leurs cours. A la fin de l'année, l'école compte cent vingt élèves pilotes, soixante dix neuf sous-officiers et cent quarante hommes de troupes. Mais seuls les élèves pilotes logeront dans l'école.

 

 

L'UNIQUE PROMOTION, CELLE DU FEU : LA PROMOTION Z :

 

    Composée pour une grande partie d'élèves issus de l'aviation populaire et de candidats militaire de l'Armée de l'Air, cette première promotion entrera plus tard dans l'histoire en apportant au prestiges des ailes françaises de grands noms comme Roland de la Poype (présent à l'inauguration de 2005) – Jean Maridor – (ceux-ci seront classés, avec Raphael Lombaert, ex aequo à la première place avec le titre de Major de la Promotion) - Michel Boudier – Jacques Guignard etc …

    Les élèves pilotes suivent une formation rigoureuse et efficace. Ils volent sur des avions comme le Morane MS 191 ou le Hanriot 182, bientôt transformés sur Morane 230 puis sur Simoun et Potez 25. Le parc d’avions atteint 40 à 50 unités.

    Malheureusement, cette promotion rejoint trop tard des unités d’intégration à l’Armée de l’Air pour atteindre un stade opérationnel. Elle connaît la dispersion en juin 1940, mais un certain nombre (17 ?) de ces jeunes pilotes rejoint l’Angleterre pour continuer le combat. et s'illustrera, sur l'ensemble des fronts. La CFA fût une des pépinières des jeunes "as" français de la seconde guerre mondiale.

 

   Le 10 mai 1940, au lever du jour, sous la couverture de la Luftwaffe, quatre-vingts divisions allemandes déferlent sur la Belgique, la Hollande et le Luxembourg. La Hollande capitule le 13 mai et les Panzerdivisionen foncent en direction de la Meuse à travers les Ardennes, qui étaient pourtant réputées infranchissables et qu’elles passent cependant le 13 mai. Le 14 mai, les français tentent de contre-attaquer, mais il est déjà trop tard. Le 18 mai, devant l'avancée des troupes allemandes, l'école part pour La Rochelle puis à Saubrigues dans les Landes en juin.

 

 

EVACUATION DES AVIONS :

 

Le 11 juin les avions sont convoyés vers les endroits suivants :

 

    - département de la Charente Maritime :

 

ROYAN (17200)

Types

Numéros d'immatriculation

M.S. 191 43 * 37 * F-AIJE * F-AIKQ * F-AIQS * F-AIQT * F-AIRB * F-AISG * F-AISH * F-AISM * F-AITN * F-AITQ * F-AIUF * F-AIUG * F-AIVK * F-AIYT
M.S. 230 567 * 575 * 576 * 902 * 906 * 907 * 916 * 917 * 942

 

    - accidenté dans le département de la Charente-Maritime :

 

NACHAMPS (17380)

Types

Numéros d'immatriculation

M.S. 191 F-AIMD

 

    - département de la Gironde :

 

BORDEAUX (33000)

Types

Numéros d'immatriculation

M.S. 130 F-AJEG * F-AJEJ * F-AJEX

 

CAZAUX (33164)

Types

Numéros d'immatriculation

M.S. 230 106 * 264 * 308 * 445 * 469 * 565 * 566 * 901 * 919

 

LA REOLE (33190)

Types

Numéros d'immatriculation

Hanriot 182 71 * 74 * 75 * 79 * 135 * 163 * 200 * 219 * 253 * 265 * 282 * F-ANPU * F-AOJD
Hanriot 433 62 * 65 * 68 * 76 * 77
Hanriot 436 82 * 84 * 90 * 117 * 121

 

    - département du Lot et Garonne :

 

AGEN (47000)

Types

Numéros d'immatriculation

M.S. 230 61 * 98 * 237 * 265 * 290 * 363 * 423 * 499 * 510

 

tandis que les suivants, qui sont indisponibles le jour du convoyage, sont restés stationnés à Angers :

 

ANGERS

Types

Numéros d'immatriculation

HANRIOT 182 31 * 45 * 117 * 134 * 143 * 146 * 196 * 296
HANRIOT 433 59
HANRIOT 436 80
M.S. 130 F-AJEB * F-AJES
M.S. 191 F-AIME * F-AINT *  F-AISJ *  F-AISK * F-AITM * F-AITR
M.S. 230 73 * 110 * 268 * 397
POTEZ 58 F-APUC

 

   La campagne de France se termine le 18 juin.

 

    L'Armistice est signée le 21 juin 1940 à Rethondes avec effet du 25 juin.

 

 

L'OCCUPATION ALLEMANDE :

    Les allemands occupent les lieux dès l'été 1940 qui deviennent une importante base allemande gérant les défenses aériennes de 17 départements de l'Ouest de la France. Un projet d'infirmerie souterraine est échafaudé mais il est n'est pas mis en route. Ils mènent une expropriation des terrains mitoyens, ce qui permet d'étendre les limites du terrain d'aviation et bétonnent la piste. Ils apposent une peinture de camouflage sur le bâtiment qui sera encore visible jusqu'à sa réhabilitation et construisent en 1942 un vaste hangar métallique au voisinage Nord-Est de la C.F.A.. Sa charpente est recouverte d'un toit de tôle sur rangées de fenêtres à huisseries métalliques. Le 15 août 1944, le bombardement par les avions alliés visant les châteaux d'eau voisins endommagent le pavillon de l'aile Nord de la C.F.A., souffle toutes les vitres et détruit le hangar et les avions (de type "Stuka" ?) qui y sont parqués.

 

 

DECREPITUDE ET RESURRECTION :

    A l'issue du conflit, une somme de 44 millions de francs est allouée à la réfection du bâtiment et du hangar métallique. Mais lorsque le chantier est arrivé à la moitié de sa réalisation, les travaux sont arrêtés. A la suite de décisions ministérielles qui nationalise la formation de l'aviation civile en 1945, la C.F.A. cesse toute activité de formation des pilotes et délaisse les lieux. Dès lors, la bâtisse connaît ses premiers actes de vandalisme par le vol de radiateurs mais sera cependant entretenu jusque dans les années 1960. Monsieur Paul Robert Morin, rachète la C.F.A. en 1961. L'incendie du poste de gardiennage dans les années 1960 accélère la dégradation du bâtiment. L'entretien est définitivement abandonné en 1968 car le projet autoroutier condamne l'édifice. L'aéroclub utilise quelque temps l'aile Nord ainsi que le hangar à avion, mais très vite, la désaffectation s'installe. Commence alors pour l'ancienne école une longue période d'abandon. Il devient le lieu de jeu des enfants et accueille plus récemment des personnes sans abri. Les tagueurs apposent leurs graffitis dans toutes les parties de l'édifice qui s'ouvre petit à petit aux intempéries par les vitres défoncées. Les ronces et haies de toutes sortes progressent par les ouvertures et provoquent une dégradation très importante qu'on peut qualifier de véritable massacre.

 

    Le 30 octobre 1998, l'aérodrome est définitivement fermé.

    Cependant, l'action d'un certain nombre de personnes qui ont œuvré pour la restauration du bâtiment aboutit. Le tracé de l'autoroute subit une légère inflexion qui la fait passer à 6 mètres de l'édifice, dans un tunnel. Les murs sont rachetés par la ville d'Angers à la Compagnie Française d'Entreprise de M. Morin (ex C.F.A.) en 2000 via la SODEMEL (Société d'Equipement de Maine et Loire). Cette même année, l'édifice reçoit le label "Patrimoine du XXème siècle" attribué par le Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin, le bâtiment est inscrit à l'inventaire complémentaire des Monuments Historiques au printemps 2004.

    Les opérations de restauration débutent sous la direction de l'architecte parisien, Maxime Ketoff, en mai 2004. Des procédés à la pointe du progrès sont utilisés comme le fibre de carbone pour le renforcement des structures en béton et d'autres produits chimiques. L'opération qui aura coûté trois millions d'Euros s'achève en juin 2005. Le bâtiment magnifiquement restauré, comporte 1800 m2 de bureaux, de salles de réunion et de salles d'expositions accueille la Maison de l'Architecture, des Territoires et du Paysage, lieu public de diffusion culturelle, de conseils et de formation. Il propose à présent les services suivants :

 

    - Le CAUE (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement) de Maine-et-Loire et ses dix huit collaborateurs,
    - L’Union régionale des CAUE des Pays de la Loire, présidé par Monsieur Dominique Le Mener,
    - Le PACT Anjou Habitat et Développement (assistance aux particuliers pour la réhabilitation de l'habitat ancien à vocation sociale),

    - L’association ALISÉE (missions en faveur des énergies renouvelables et du développement durable),
    - La SODEMEL (Société d’équipement de Maine-et-Loire - aménagement des plateaux de la Mayenne, expérimentations urbaines et paysagères),

    - Le Pôle Atlantique de formation continue des métiers du cadre de vie, structure partenariale associant les CAUE, l’École d‘architecture de Nantes et les professionnels pour une offre de formation permanente et adaptée,

    - La section départementale de l’Union nationale des Syndicats français d’architectes.

 

   La livraison de l'ouvrage est effective en juillet 2005 avec un mois de retard par rapport à l'échéance initialement prévue. L'ensemble du chantier aura mobilisé trente professionnels et sera financé comme suit :

 

          - Conseil Général : 950.000 € soit 37% du montant total

          - CAUE (Maître d'ouvrage) : 900.000 €

          - Etat : 600.000 €

          - Ministère de la Culture : 100.000 €

          - Conseil Régional : 100.000 €

          - Société Cofiroute : 400.000 € (au titre de la contribution 1% paysage et développement)

 

    Dans la cour de cet immeuble, on peut admirer une exposition permanente conçue par le CAUE de Maine et Loire. Elle retrace l'évocation en images de l'histoire de l'aérodrome d'Angers-Avrillé en vingt six panneaux, depuis les exploits de René Gasnier jusqu'à la déshérence du bâtiment entre 1970 et 2000 et à la réhabilitation de la CFA en 2005. On y évoque des meetings, des grands personnages comme Hélène Boucher ou Roland Garros, la photo de la Promotion Z, mais aussi la guerre et l'occupation du terrain par les allemands.

 

     Des journées portes ouvertes sont organisées les 17 et 18 septembre 2005 qui auront permis à 3 000 personnes de découvrir le bâtiment.

 

    Finalement l'inauguration est faite le vendredi 14 octobre 2005 par Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, Monsieur Christian Gaudin, sénateur de Maine et Loire et Président du CAUE, Monsieur Christophe Béchu, Président du Conseil Général du Maine et Loire, Madame Marie Juliette Tanguy, Vice-Présidente du Conseil Régional des Pays de Loire. On aura particulièrement remarqué la présence de Monsieur Roland de la Poype, qui mieux que quiconque connut ces lieux puisqu'il fut major de la Promotion Z. Il est l'un des grands as de l'escadrille Normandie-Niemen titulaire des distinctions les plus prestigieuses. La soeur de Jean Maridor ainsi que son conjoint était également de la fête, de même que le cousin Philippe Cayla.

 

    Le lendemain ainsi que dimanche, le public est venu visiter les lieux lors de deux journées portes ouvertes.

Le plan du bâtiment de la C.F.A.

Le plan du bâtiment de la

Compagnie Française

d'Aviation

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Vue aérienne du bâtiment de la C.F.A.

Vue aérienne du bâtiment de la Compagnie

Française d'Aviation

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Lysander de passage à Angers, devant les hangars de la CFA

Lysander de passage à Angers, devant les hangars de la CFA

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La façade avant du bâtiment avant restauration et les traces de camouflage

La façade avant du bâtiment avant restauration - remarquez les traces du camouflage

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Etat d'une salle en décrépitude avancée avant sa restauration

Etat d'une salle en

décrépitude avancée

avant sa restauration

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Le couloir du rez-de-chaussée - avant et après la restauration

Le couloir du rez-de

chaussée vers le réfectoire

avant et après sa restauration

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La façade du hall d'entrée donnant sur les salles de cours - avant et après

La façade du hall d'entrée,

accès vers les salles de cours - avant et après

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La façade du hall d'entrée donnant sur les salles de cours - avant et après

La façade du hall d'entrée,

accès vers les salles de cours - avant et après

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La fresque avant et après la restauration

La fresque avant et après

la restauration

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La stèle sur la façade de l'entrée du bâtiment en 1939 et 2005

La stèle sur la façade de

l'entrée du bâtiment en

1939 et 2005

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La bibliothèque

La bibliothèque

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La façade arrière du bâtiment - vue sur les panneaux d'exposition

La façade arrière du bâtiment - vue sur les panneaux d'exposition

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La façade arrière du bâtiment ayant abrité le réfectoire et le dortoir

La façade arrière du

bâtiment ayant abrité le

réfectoire et le dortoir

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Entrée du bâtiment avec accès vers le hall d'entrée

Entrée du bâtiment avec

accès vers le hall d'entrée

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Vue sur la stèle et la partie du bâtiment ayant abrité les salles de cours et le dortoir

Vue sur la Stèle et la

partie du bâtiment ayant

abrité les salles de cours

et le dortoir

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Vue sur le hall d'entrée et ses balcons, côté cour

Vue sur le hall d'entrée

et ses balcons, côté cour

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Façade avant du bâtiment - au milieu l'entrée et sa stèle

Façade avant du bâtiment

Au milieu, l'entrée et

sa stèle

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La stèle de l'entrée du terrain d'aviation

La stèle de l'entrée du terrain d'aviation

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Vue sur les panneaux d'exposition

Vue sur les panneaux d'exposition

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Le nombreux public présent à l'inauguration

Le nombreux public

présent à l'inauguration

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M. Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication

Discours de M. Renaud Donnedieu de Vabres,

ministre de la Culture et de la Communication

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Roland de la Poype et la photo de la Promotion Z

Roland de la Poype

et la photo de la

Promotion Z

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On peut entendre et lire, ci-après, les discours de ces personnalités :

 

Discours de Monsieur Gaudin Discours de Madame Tanguy Discours de Monsieur Béchu Discours de Monsieur Donnedieu de Vabres Discours de Monsieur Roland de la Poype Hommage au mosaïste angevin Isidore Odorico

M. Gaudin

Mme Tanguy

M. Béchu

M. Vabres

M. de la Poype

Hommages

mp3 - 4,53 Mo

13:11

mp3 - 1,63 Mo

4:46

mp3 - 2,88 Mo

8:24

mp3 - 5,16 Mo

15:03

mp3 - 830 Ko

2:21

mp3 - 880 Ko

2:30

Cliquer pour lire le discours de Monsieur Gaudin Cliquer pour lire le discours de Madame Tanguy Cliquer pour lire le discours de Monsieur Christophe Béchu Cliquer pour lire le discours de Monsieur Donnedieu de Vabres Cliquer pour lire le discours de Monsieur de la Poype Cliquer pour lire les divers hommages

 

 

   Une nouvelle vie commence pour un bâtiment qui garde la mémoire de son passé en s'attachant aujourd'hui à l'avenir de la qualité du cadre de vie et de son développement durable.

 

 

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Crédit photos :

- Monsieur Raphaël Lombaert

- Monsieur Frédéric Bruyelle

- Monsieur Jean Cayla

- CAUE de Maine et Loire

 

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CAUE de Maine et Loire

Maison de l'Architecture, des Territoires et du Paysage

312 avenue René Gasnier

49100 ANGERS

Tél. : 02.41.22.99.99. - Fax : 02.41.22.99.90

Courriel : contact@caue49.com

Site internet : http://www.caue49.com/

 

 
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