LES DEBUTS DE L'AVIATION
:
Il faut
remonter à 1902 pour voir des activités aériennes se développer, ce qui
entraîne, en 1907, la création de l'Aéroclub angevin qui prendra le nom
d'Aéroclub de l'Ouest le 1er janvier 1909. Celui-ci sera le fer de lance de
nombreuses activités qui se développent sur l'ensemble du département. En 1913,
un terrain de 1 260 m2 est remis à la Ville d'Angers par le Comité d'Aviation de
l'Anjou. Ce terrain est situé en bordure de la route nationale d'Angers à
Avrillé et contigu à l'extrémité Nord-Ouest du terrain de manœuvres de la
garnison d'Angers. L'année suivante, le 16 mai, une halte d'atterrissage est
inaugurée grâce aux talents de négociateur de Pierre Gasnier du Fresne,
co-fondateur de l'Aéroclub. Ce site sera dédié aux activités aéronautiques
jusqu'en 1997, année où l'aérodrome est transféré à Marcé (49140).
En 1920, le premier des centres d'entraînement des pilotes de
réserves est créé suite à la visite du secrétaire d'Etat à l'Aéronautique,
Monsieur Flandrin. Ces centres prendront plus tard le nom de Cercles Aériens. Un
centre d'entraînement de pilotes civils est créé en 1922. Il est placé sous la
direction de Paul-Louis Richard, représentant la Société France Aviation, dont
le siège est à Boulogne Billancourt, et qui possède déjà plusieurs centres
d'entraînements et trois écoles à travers la France (cette entreprise changera
son nom en Compagnie Française d'Aviation, à une date qu'il n'est pas possible
de préciser). Trois années de tractations seront nécessaires avec l'entreprise
Delaunay-Belleville, qui possède des locaux en bordure de la halte
d'atterrissage. Le ministère de la Guerre de son côté insiste sur la nécessité
des écoles pour l'armée, tant sur le caractère indispensable du système des
bourses de pilotage que sur l'intérêt que présente une école décentralisée, et
demande le soutien de la Ville d'Angers. Cela se traduit par un arrêté
préfectoral du 23 mai 1925 qui instaure la vente du terrain et des immeubles de
la Société Delaunay-Belleville à la Ville d'Angers pour la somme de 100.000
Francs. Ces immeubles comprennent un hangar à essence, un hangar à moteur, deux
ateliers, deux bureaux et une loge de concierge. Il en ressort finalement
l'installation d'un centre d'entraînement et d'une école de pilotage dans les
locaux de cette société. Enfin, un bail, d'un loyer annuel de 8.000 Francs, est
signé le 1er novembre 1925 entre la ville et Paul Louis Richard pour la location
d'un terrain de 10 000 m2, au lieu-dit "Le bois des petites filles", sur la
parcelle cadastrale n°1112 - section A du cadastre d'Angers. L'école occupe
alors des locaux en bois.
Suite à une délibération du Conseil Municipal du 21 juillet
1927, la Ville décide de vendre les constructions et les hangars de l'école à
l'Aéroclub de l'Ouest. Cependant, elle verse une subvention annuelle à condition
que le terrain soit utilisé par une école d'aviation civile-militaire. A
présent, l'école loue ses locaux à l'Aéroclub et non plus à la Ville. Par lettre
du 30 septembre 1927 à Pierre Gasnier du Fresne, Robert Morane, de France
Aviation, se félicite de l'initiative prise par son Aéroclub. Le Ministère de la
Guerre, de son côté, apporte son soutien à cette initiative.
Mais très vite, la Société France Aviation échange des
correspondances entre les différentes parties. Elles témoignent de
l'inadaptation des locaux pour la formation de la vingtaine de pilotes dont le
nombre est susceptible d'aller jusqu'à cinquante. Elle attire également
l'attention sur le mauvais état des hangars et leur nombre insuffisant. Certains
avions doivent être démontés et parqués dans un entrepôt situé près de la rue de
la Chalouère. La décision semble être prise très vite de construire un nouveau
bâtiment.
UNE NOUVELLE ECOLE :
Il faut noter qu'il n'existe que
très peu d'archives sur cette décision de construire une nouvelle école. On peut
légitimement supposer que les allemands ont peut-être détruit les archives lors
de l'occupation de l'école. En outre, le bombardement du site de Boulogne
Billancourt a également entraîné la destruction des archives.
On peut néanmoins dire que la Compagnie Française d'Aviation
est entrée en possession d'un terrain situé en bordure de la route nationale
d'Avrillé. Le projet de construire une nouvelle école, la troisième en France,
inclut également une réflexion sur l'amélioration de la piste.
Un concours semble avoir été organisé, tel qu'il ressort des
projets des architectes Henry Jamard et Ernest Bricard. Finalement, le projet de
ce dernier est adopté et, avec la collaboration de Henri Enguehard, futur
architecte des Bâtiments de France, la Compagnie Française d'Aviation fait
construire en 1937 – 1938, sur le terrain de 8 hectares, un édifice de deux
étages, d'une longueur de 90 mètres sur 8 mètres de large, d'une superficie de 1
890 m2, parallèle à la route nationale d'Avrillé, sur une orientation Est-Ouest.
Contemporain du "Trocadero" et reflet de son style, le
bâtiment de la CFA est le rare témoin angevin de l’architecture monumentale des
années 30, d'inspiration "Bauhaus", utilisant le matériau "béton armé"
caractéristique de l’entre deux guerres, les lignes perpendiculaires et les
surfaces vitrées. Son style et son matériau sont en harmonie avec les bâtiments
des terrains d’aviation d’alors, comme l’ancien aérogare du Bourget où est
installé le Musée d l'Air.
Symétriques d’un vaste portique de caractère monumental
débordant la ligne du toit en terrasse, deux ailes aux larges baies confèrent au
bâtiment par leur envergure une majesté toute aéronautique. Elles abritent au
rez-de-chaussée les salles de cours, l’administration, le réfectoire et la
cuisine, alors qu’à l’étage se trouvent les dortoirs avec leurs chambrées. Le
sous-sol constitue un vide sanitaire efficace, avec caves, chaufferie, coursive
de circulation, débouchant au niveau du rez-de-chaussée par des vasistas.
Le portique central supporte à l’intérieur un escalier
desservant des paliers d’observation clos de rambardes en tube et qui accède à
la plate-forme de contrôle dominant l’aérodrome. Symétriquement, des escaliers
comportant des paliers avec trou d’homme et tube de descente de pompier,
desservent l’étage des dortoirs.
Le sol du portique est, à l’intérieur, recouvert d’une vaste
mosaïque, oeuvre du mosaïste angevin renommé Isidore Odorico (1893-1945): une
escadrille d’avions entoure une cocarde sur fond de sigle CFA. On retrouve des
mosaïques de motif géométrique en revêtement de sol sur l’ensemble du
rez-de-chaussée et de l’étage, dont les douches.
Une remarquable sculpture en béton, réalisée par l’angevin
René Guilleux, décore le pilier installé au milieu du porche central. Elle
représente un aviateur casqué vêtu de cuir tel Mermoz, soutenant une hélice.
au-dessus de la sculpture, le sigle "CFA" est gravé dans la pierre. En
dessous est gravé Compagnie Française d'Aviation. Et pour la petite histoire, le
mot Aviation avait perdu son i. Mais heureusement, quelqu'un l'avait préservé et
l'a rapporté lors des journées du patrimoine et il a pu ainsi être recollé et
retrouver ainsi sa juste place. Comme on peut le
voir, on retrouve ce sigle dans toutes les parties du bâtiment, comme au-dessus
des portes extérieures où il est réalisé en fer forgé doré à l'or, ou sur
l'imposte de la porte vitrée de la porte Nord. Et pour qu'il soit bien visible
de loin, il est installé au-dessus du porche, sur lequel il est réalisé en
lettres métalliques laquées en couleur rouge.
Un grand soin a été apporté à la réalisation de ce bâtiment
avec le souci du détail comme la qualité des menuiseries. Le recours à des
artistes talentueux qui réalisent les parties décoratives prouve les ambitions
de prestige de la Compagnie Française d'Aviation.
L'aéroclub fait
élever à l'entrée du terrain d'aviation un monument commémoratif des grandes étapes de l'aviation en
Anjou sur lequel est relaté, entre autres, le premier vol de René Gasnier en
1908, la première course de ville à ville en 1910, le premier grand circuit
aérien en 1912, la fondation du premier centre d'entraînement des pilotes en
1920, la création de la première course des douze heures d'Angers en 1934. Ce
monument est inauguré le 29 janvier 1939 en présence de nombreuses
personnalités.
Finalement, le 1er septembre 1939, la nouvelle école
accueille ses premiers élèves. Deux jours plus tard, la France déclare la guerre
à l'Allemagne. C'est dans ce contexte particulièrement sombre que ces jeunes
garçons suivront leurs cours. A la fin de l'année, l'école compte cent vingt
élèves pilotes, soixante dix neuf sous-officiers et cent quarante hommes de
troupes. Mais seuls les élèves pilotes logeront dans l'école.
L'UNIQUE PROMOTION, CELLE DU FEU : LA
PROMOTION Z :
Composée pour une grande partie
d'élèves issus de l'aviation populaire et de candidats militaire de l'Armée de
l'Air, cette première promotion entrera plus tard dans l'histoire en apportant
au prestiges des ailes françaises de grands noms comme Roland de la Poype
(présent à l'inauguration de 2005) – Jean Maridor – (ceux-ci seront classés,
avec Raphael Lombaert, ex aequo à la première place avec le titre de Major de la
Promotion) - Michel Boudier – Jacques Guignard etc …
Les élèves pilotes suivent une formation rigoureuse et
efficace. Ils volent sur des avions comme le Morane MS 191 ou le Hanriot 182,
bientôt transformés sur Morane 230 puis sur Simoun et Potez 25. Le parc d’avions
atteint 40 à 50 unités.
Malheureusement, cette promotion rejoint trop tard des unités
d’intégration à l’Armée de l’Air pour atteindre un stade opérationnel. Elle
connaît la dispersion en juin 1940, mais un certain nombre (17 ?) de ces jeunes
pilotes rejoint l’Angleterre pour continuer le combat. et s'illustrera, sur
l'ensemble des fronts. La CFA fût une des pépinières des jeunes "as" français de
la seconde guerre mondiale.
Le 10 mai 1940, au lever du jour, sous la couverture de la Luftwaffe, quatre-vingts divisions allemandes déferlent sur la
Belgique, la Hollande et le Luxembourg. La Hollande capitule le 13 mai et les Panzerdivisionen foncent en direction de la Meuse à travers les Ardennes, qui étaient pourtant réputées infranchissables et qu’elles passent cependant le 13 mai. Le 14 mai, les français tentent de contre-attaquer, mais il est déjà trop tard. Le 18 mai,
devant l'avancée des troupes allemandes, l'école part pour La Rochelle puis à Saubrigues
dans les Landes en juin.
EVACUATION DES AVIONS :
Le 11 juin
les avions sont convoyés
vers les endroits suivants :
- département de
la Charente Maritime :
ROYAN
(17200) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
M.S. 191 |
43 * 37 *
F-AIJE * F-AIKQ * F-AIQS * F-AIQT * F-AIRB * F-AISG * F-AISH
* F-AISM * F-AITN * F-AITQ * F-AIUF * F-AIUG * F-AIVK *
F-AIYT |
M.S. 230 |
567 * 575 *
576 * 902 * 906 * 907 * 916 * 917 * 942 |
-
accidenté dans le département de la Charente-Maritime :
NACHAMPS
(17380) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
M.S. 191 |
F-AIMD |
- département de
la Gironde :
BORDEAUX (33000) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
M.S.
130 |
F-AJEG * F-AJEJ *
F-AJEX |
CAZAUX (33164) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
M.S.
230 |
106 * 264 * 308 * 445
* 469 * 565 * 566 * 901 * 919 |
LA REOLE (33190) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
Hanriot
182 |
71 * 74 * 75 * 79 *
135 * 163 * 200 * 219 * 253 * 265 * 282 * F-ANPU * F-AOJD |
Hanriot
433 |
62 * 65 * 68 * 76 * 77 |
Hanriot
436 |
82 * 84 * 90 * 117 *
121 |
- département
du Lot et Garonne :
AGEN (47000) |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
M.S. 230 |
61 * 98 * 237 *
265 * 290 * 363 * 423 * 499 * 510 |
tandis que les
suivants, qui sont indisponibles le jour du convoyage, sont restés
stationnés à Angers :
ANGERS |
Types |
Numéros
d'immatriculation |
HANRIOT 182 |
31 * 45 * 117
* 134 * 143 * 146 * 196 * 296 |
HANRIOT 433 |
59 |
HANRIOT 436 |
80 |
M.S. 130 |
F-AJEB *
F-AJES |
M.S. 191 |
F-AIME * F-AINT
* F-AISJ * F-AISK * F-AITM * F-AITR |
M.S. 230 |
73 * 110 * 268
* 397 |
POTEZ 58 |
F-APUC |
La campagne de France se termine le 18 juin.
L'Armistice est signée le 21 juin 1940 à Rethondes avec effet du 25 juin.
L'OCCUPATION ALLEMANDE :
Les allemands occupent les lieux
dès l'été 1940 qui deviennent une importante base allemande gérant les défenses
aériennes de 17 départements de l'Ouest de la France. Un projet d'infirmerie
souterraine est échafaudé mais il est n'est pas mis en route. Ils mènent une
expropriation des terrains mitoyens, ce qui permet d'étendre les limites du
terrain d'aviation et bétonnent la piste. Ils apposent une peinture de
camouflage sur le bâtiment qui sera encore visible jusqu'à sa réhabilitation et
construisent en 1942 un vaste hangar métallique au voisinage Nord-Est de la
C.F.A.. Sa charpente est recouverte d'un toit de tôle sur rangées de fenêtres à
huisseries métalliques. Le 15 août 1944, le bombardement par les avions alliés
visant les châteaux d'eau voisins endommagent le pavillon de l'aile Nord de la
C.F.A., souffle toutes les vitres et détruit le hangar et les avions (de type
"Stuka" ?) qui y sont parqués.
DECREPITUDE ET RESURRECTION
:
A l'issue du conflit, une somme
de 44 millions de francs est allouée à la réfection du bâtiment et du hangar
métallique. Mais lorsque le chantier est arrivé à la moitié de sa réalisation,
les travaux sont arrêtés. A la suite de décisions ministérielles qui nationalise
la formation de l'aviation civile en 1945, la C.F.A. cesse toute activité de
formation des pilotes et délaisse les lieux. Dès lors, la bâtisse connaît ses
premiers actes de vandalisme par le vol de radiateurs mais sera cependant
entretenu jusque dans les années 1960. Monsieur Paul Robert Morin, rachète la
C.F.A. en 1961. L'incendie du poste de gardiennage dans les années 1960 accélère
la dégradation du bâtiment. L'entretien est définitivement abandonné en 1968 car
le projet autoroutier condamne l'édifice. L'aéroclub utilise quelque temps
l'aile Nord ainsi que le hangar à avion, mais très vite, la désaffectation
s'installe. Commence alors pour l'ancienne école une longue période d'abandon.
Il devient le lieu de jeu des enfants et accueille plus récemment des personnes
sans abri. Les tagueurs apposent leurs graffitis dans toutes les parties de
l'édifice qui s'ouvre petit à petit aux intempéries par les vitres défoncées.
Les ronces et haies de toutes sortes progressent par les ouvertures et
provoquent une dégradation très importante qu'on peut qualifier de véritable
massacre.
Le 30 octobre
1998, l'aérodrome est définitivement fermé.
Cependant, l'action d'un certain nombre de personnes qui ont
œuvré pour la restauration du bâtiment aboutit. Le tracé de l'autoroute subit
une légère inflexion qui la fait passer à 6 mètres de l'édifice, dans un tunnel.
Les murs sont rachetés par la ville d'Angers à la Compagnie Française
d'Entreprise de M. Morin (ex C.F.A.) en 2000 via la SODEMEL (Société d'Equipement
de Maine et Loire). Cette même année, l'édifice reçoit le label "Patrimoine du
XXème siècle" attribué par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Enfin, le bâtiment
est inscrit à l'inventaire complémentaire des Monuments Historiques au printemps
2004.
Les opérations de restauration débutent sous la direction de
l'architecte parisien, Maxime Ketoff, en mai 2004. Des procédés à la pointe du
progrès sont utilisés comme le fibre de carbone pour le renforcement des
structures en béton et d'autres produits chimiques. L'opération qui aura coûté
trois millions d'Euros s'achève en juin 2005. Le bâtiment magnifiquement
restauré, comporte 1800 m2 de bureaux, de salles de réunion et de salles
d'expositions accueille la Maison de l'Architecture, des Territoires et du
Paysage, lieu public de diffusion culturelle, de conseils et de formation. Il
propose à présent les services suivants :
- Le CAUE (Conseil
d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement) de Maine-et-Loire et ses dix
huit collaborateurs,
- L’Union régionale des CAUE des Pays de la Loire, présidé
par Monsieur Dominique Le Mener,
- Le PACT Anjou Habitat et Développement (assistance aux
particuliers pour la réhabilitation de l'habitat ancien à vocation sociale),
- L’association ALISÉE
(missions en faveur des
énergies renouvelables et du développement durable),
- La SODEMEL (Société d’équipement de Maine-et-Loire -
aménagement des plateaux de la Mayenne, expérimentations urbaines et paysagères),
- Le Pôle Atlantique de formation continue des métiers du
cadre de vie, structure partenariale associant les CAUE, l’École
d‘architecture de Nantes et les professionnels pour une offre de
formation permanente et adaptée,
- La section départementale de l’Union nationale des
Syndicats français d’architectes.
La livraison de
l'ouvrage est effective en juillet 2005 avec un mois de retard par rapport à
l'échéance initialement prévue. L'ensemble du chantier aura mobilisé trente
professionnels et sera financé comme suit :
- Conseil Général : 950.000 € soit 37% du montant total
- CAUE (Maître d'ouvrage) : 900.000 €
- Etat : 600.000 €
- Ministère de la Culture : 100.000 €
- Conseil Régional : 100.000 €
- Société Cofiroute : 400.000 € (au titre de la contribution 1% paysage et
développement)
Dans la cour de
cet immeuble, on peut admirer une exposition permanente conçue par le CAUE de
Maine et Loire. Elle retrace l'évocation en images de l'histoire de l'aérodrome
d'Angers-Avrillé en vingt six panneaux, depuis les exploits de René Gasnier
jusqu'à la déshérence du bâtiment entre 1970 et 2000 et à la réhabilitation de
la CFA en 2005. On y évoque des meetings, des grands personnages comme Hélène
Boucher ou Roland Garros, la photo de la Promotion Z, mais aussi la guerre et l'occupation du terrain par
les allemands.
Des journées portes ouvertes sont
organisées les 17 et 18 septembre 2005 qui auront permis à 3 000 personnes de découvrir
le bâtiment.
Finalement
l'inauguration est faite le vendredi 14 octobre 2005 par Monsieur Renaud
Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, Monsieur
Christian Gaudin, sénateur de Maine et Loire et Président du CAUE, Monsieur
Christophe Béchu, Président du Conseil Général du Maine et Loire, Madame Marie
Juliette Tanguy, Vice-Présidente du Conseil Régional des Pays de Loire. On aura
particulièrement remarqué la présence de Monsieur Roland de la Poype, qui mieux
que quiconque connut ces lieux puisqu'il fut major de la Promotion Z. Il est l'un
des grands as de l'escadrille Normandie-Niemen titulaire des distinctions les
plus prestigieuses. La soeur de Jean Maridor ainsi que son conjoint était
également de la fête, de même que le cousin Philippe Cayla.
Le lendemain ainsi
que dimanche, le public est venu visiter les lieux lors de deux journées portes
ouvertes. |
Le plan du bâtiment de la
Compagnie Française
d'Aviation
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Vue aérienne du bâtiment de la Compagnie
Française d'Aviation
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Lysander de passage à Angers, devant
les hangars de la CFA
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La façade avant du bâtiment avant restauration - remarquez les traces du camouflage
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Etat d'une salle en
décrépitude avancée
avant sa restauration
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Le couloir du rez-de
chaussée vers le réfectoire
avant et après sa restauration
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La façade du hall d'entrée,
accès vers les salles de cours - avant
et après
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La façade du hall d'entrée,
accès vers les salles de cours - avant
et après
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La fresque avant et après
la restauration
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La stèle sur la façade de
l'entrée du bâtiment en
1939 et 2005
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La bibliothèque
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La façade arrière du bâtiment - vue
sur les panneaux d'exposition
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La façade arrière du
bâtiment ayant abrité le
réfectoire et le dortoir
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Entrée du bâtiment avec
accès vers le hall d'entrée
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Vue sur la Stèle et la
partie du bâtiment ayant
abrité les salles de cours
et le dortoir
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Vue sur le hall d'entrée
et ses balcons, côté cour
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Façade avant du bâtiment
Au milieu, l'entrée et
sa stèle
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La stèle de l'entrée du terrain
d'aviation
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Vue sur les panneaux d'exposition
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Le nombreux public
présent à l'inauguration
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Discours de M. Renaud Donnedieu de
Vabres,
ministre de la Culture et de la
Communication
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Roland de la Poype
et la photo de la
Promotion Z
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